Le régime paléolithique : 1/8 les bases

Le régime paléolithique : 1/8 les bases

Le régime paléolithique : 1/8 les bases

Le régime paléolithique (également appelé le régime ancestrale) est de plus en plus adopté par de nombreuses personnes (dont beaucoup de stars et de sportifs). C’est l’un des régimes où l’on trouve les meilleurs témoignages à la fois en terme de perte de poids, d’amélioration des performances sportives et d’effets bénéfiques sur la santé [1, 2, 3].

La philosophie du régime paléolithique

Pendant l’époque paléolithique (qui a durée pendant plusieurs centaines de milliers d’années), l’homme a été un cueilleur-chasseur. Il se nourrissait principalement de légumes, de fruits, de gibiers et de poissons.

À cette époque l’homme était en très bonne santé. Les analyses des ossatures des squelettes retrouvés montrent qu’à l’époque paléo, tous les hommes avaient une densité osseuse digne d’athlète de haut niveau. Ils n’avaient pas de caries ou de dents poussant de travers [4]. Cela était dû à leur bonne santé.

Mais leur durée de vie était de 30 ans !

C’est vrai. Mais à l’époque la principale cause de décès était les accidents. Dans la nature il y a beaucoup de dangers…il suffit d’une erreur pour perdre sa vie. Avec de nombreux enfants qui courent partout, les accidents mortels arrivent très vite !

À l’époque néolithique (il y a 10 000 ans juste après l’époque paléolithique) la situation a changé. L’homme s’est mis à l’agriculture, à la consommation des céréales et à la consommation des légumineuses.

L’homme a alors été touché par de nouveaux problèmes de santé comme les problèmes d’ossature (caries par exemple). Avec la mondialisation ça s’est amplifié : nous sommes aujourd’hui touchés par de plus en plus de maladies qui n’existaient pas à l’époque paléolithique.

Ainsi le régime paléo propose d’arrêter les aliments «nouveaux» auquel notre organisme ne serait pas adapté.

Ce que ne mangeait pas nos ancêtres

Dire avec précision ce que mangeaient nos ancêtres est impossible car en fonction des régions, leur alimentation variait beaucoup ! Par exemple, dans les pays équatoriales, les fruits sont disponibles toutes l’année alors que dans les pays froid, les fruits sont inexistants.

Cependant, nous savons ce que ne mangeaient pas nos ancêtres. Ainsi le régime paléo propose d’arrêté les aliments que ne consommaient pas nos ancêtres et qui dans la plupart des cas nous font du mal.

Dans la plupart des cas ?

Il existe des exceptions. Certains aliments nouveaux sont dépourvus de substances nocives connues. D’autres aliments sont nocifs seulement lorsque le système digestif n’est pas en bon état. Nous y reviendrons.

Voici les aliments que le régime paléo propose d’arrêter.

  • Les céréales (pain, pâtes et viennoiseries inclus) qui contiennent des protéines toxiques (comme le gluten) et de très grandes quantités d’acide phytique. En grande quantité, l’acide phytique perturbe la digestion et rend carencé (en rendant anémié par exemple, une pathologie très courante chez les grands mangeurs de céréales).
  • Les légumineuses qui comme les céréales contiennent des protéine toxiques et beaucoup d’acide phytique.
  • Les huiles végétales (qui ne sont pas issues de fruits) qui contiennent trop d’acide gras oméga-6. En trop grande quantité, ils empêchent l’assimilation des oméga-3. Ils sont également source d’inflammation (maladies).
  • Les produits industriels qui ont deux soucis :
    • Ils contiennent souvent des additifs alimentaires toxiques pour l’organisme.
    • Le raffinage et la sur-cuisson (pasteurisation par exemple) rendent toxiques les aliments sains.

Avec un régime paléo on privilégie les aliments suivants.

  • Les légumes
  • Les fruits (fruits à coques inclus)
  • Lés féculents de type légume racine
  • Les œufs
  • Les viandes
  • Les poissons
  • Les abats
  • Les fruits de mer
  • Les huiles issues de fruits (olive, noix de coco, avocat)
  • Les laitages issus de lait cru (L’autorisation des laitages est très controversé. Souvent, cela dépend de si le laitage est fait de lait cru, de s’il contient du lactose ou non et de s’il contient des protéines ou non).

Mais ces aliments ne peuvent pas faire de mal car je les ai consommés toute ma vie. Jusqu’à l’âge de 25 ans je n’avais jamais eu de problèmes de santé.

Quand vous étiez jeûne, vous aviez certainement un estomac en très bonne santé capable d’éliminer efficacement les substances toxiques contenues dans une alimentation moderne.

Cela n’est plus forcément vrai aujourd’hui. Le régime paléo vous est alors très approprié.

En pratique il existe plusieurs versions du régime paléo et la liste des aliments autorisés peut changer d’une version à l’autre. Par exemple les laitages sont souvent dans la liste des aliments non consommés car ils peuvent engendrer de nombreux soucis (2 adultes sur 3 sont intolérants au lactose par exemple).

Le régime paléo en pratique

En pratique de nombreuses personnes suivent un régime paléolithique à 80 %. Dans la plupart des cas cela permet de récupérer 99 % des bienfaits du régime paléo. 20 % des repas sont alors libres, ce qui permet de rester connecté aux personnes ne pratiquant pas de régime paléo.

Il est également très courant de se personnaliser le régime paléolithique en fonction de ses intolérances alimentaires. Ainsi il existe beaucoup de versions différentes du régime paléolithique. Voici les principales.

  • Le régime paléo équilibré où en plus d’arrêter les aliments anciens, on se donne pour objectif de manger tous les nutriments dans de bonnes proportions.
  • Le régime paléo pour maigrir où il convient de bien choisir ses aliments pour pouvoir maigrir.
  • Le régime paléo pour le sport où quelques ajustements sont nécessaires pour optimiser la récupération à l’effort.
  • Le protocole auto-immune (AIP) pour traiter les maladies auto-immunes et problèmes d’estomac où là il convient en plus d’arrêter tous les aliments déclenchant les maladies auto-immunes.
  • Le régime paléo pour traiter ses caries en reminéralisant son organisme où l’on maximise sa densité nutritionnelle.
  • Le régime paléo cétogène où l’on consomme 80 à 90 % de ses calories depuis les lipides pour entrer en cétose : cela signifie que l’organisme remplace les glucides par les corps cétogènes synthétisés à partir des lipides. Cela permettrait de traiter certains cancers en privant les cellules cancéreuses de glucose. Ce régime permettrait (avis controversés) également de maigrir en réduisant drastiquement sa production d’insuline et en apprenant à l’organisme puiser son énergie depuis les graisses.

  • Le régime paléo végétarien/végétalien où l’on tente en plus d’arrêter les produits animaliers.
  • Le régime paléo flexitarien (croisé végétalien / paléo) qui est un régime paléo où l’on arrête les produits animaliers certains jours de la semaine.
Cédric Icower

A propos Cédric Icower

Cédric Icower est passionné de santé, de nutrition et de bien-être. Abonnez-vous à sa newsletter pour recevoir ses meilleures articles et recettes santé. Vous recevrez également en cadeau son livre Débuter une alimentation paléo. [wysija_form id="1"]
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